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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

LA FRANCE EST SON PAYS, SA VIE EST ICI ! 

 

Thomas, 19 ans, de nationalité congolaise est entré en France, à Toulouse à l'âge de 13 ans, accompagné de sa grand-mère. Ils ont fui leur pays d'origine en raison des risques de persécutions qu'ils y encourraient.

En 2003, il est enrôlé de force dans l'armée congolaise pour devenir enfant-soldat et combattre des forces rwandaises. Malgré les menaces de mort, il parvient, blessé, à s'échapper du camp militaire.

Sa désertion lui a valu de faire l'objet de recherche de la part des autorités qui s'en sont pris à lui et à sa grand mère (traitements violents). Les autorités congolaises seront en effet en mesure de le retrouver dès qu'il fera la moindre démarche administrative, même 6 ans après.

Thomas bénéficie depuis 2004 d'un accompagnement socio-éducatif au Club de Prévention des Quartiers Nord qu'il n'a jamais cessé d'investir, désirant de façon inébranlable prendre place dans la Cité, en France.

Dès mars 2004, il est scolarisé en collège  puis en lycée qui signale une intégration réussie en milieu scolaire et professionnel qui augure d'une insertion certaine.

Il ne dispose plus d'attache familiale sociale effective dans son pays d'origine ; elles se trouvent désormais en France. 

 

Thomas fait l'objet d'une Obligation de Quitter le Territoire Français

et d'une décision fixant pays de renvoi. 

 

Rassemblement de Solidarité

vendredi 18 décembre à 10h

devant le Tribunal Administratif  qui doit statuer sur sa situation

68, rue Raymond IV  à Toulouse

(angle du Bd de Bonrepos – Bord du canal) 

 

Contact : Stéphane Rousseau - Educateur Spécialisé
Club de Prévention Spécialisée Quartiers Nord (A.S.E des Izards-Tlse)
Tél : 05-62-72-39-30






Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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