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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano










Déclaration universelle des droits de l'homme

Adoptée par l'Assemblée générale des Nations-Unies.

10 décembre 2008 : 60° ANNIVERSAIRE


Nous, citoyens, dénonçons la violation par la France et l'Europe, des principes fondamentaux

de cette déclaration notamment dans les conditions faites aux étrangers.





article 1:

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »



 

En notre nom, on arrache des personnes à leur famille en les expulsant,

Où est la fraternité ?



article 3:

« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. »

 

 

En notre nom, on expulse des individus dans des pays où leur vie est en danger,

Assurons-nous la sûreté aux personnes expulsées ?

 

article 13:

« Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays ».



 

En notre nom, on limite la circulation des personnes  désirant entrer en Europe,

Quelle liberté accordée, quel choix de résidence pour les migrants ?

 

article 14 :

« Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays ».



En notre nom, les opposants politiques ne sont plus accueillis aujourd'hui en France,

Où en est le droit d'asile ?



article 15 :

« Tout individu a droit à une nationalité »



Les enfants nés en France de parents étrangers n'obtiennent la nationalité française qu'à leur majorité et sous conditions de résidence.

Qu'en est-il de leur droit à une nationalité ?



article 16 :

« La famille a droit à la protection de la société et de l'état ».



En notre nom, on remet en cause le mariage, on expulse les époux, on sépare et enferme les familles,

Qui garantit la protection de la famille en France aujourd'hui ?

 

 

Les droits de l'homme sont l'affaire de tous et de chacun.


Nos gouvernants se flattent de représenter "le pays des droits de l'homme"

Derrière ce discours, voici les faits.



En France :



Création du ministère de l'immigration et de l'identité nationale:

Ce ministère est de fait un ministère de la partition qui cible  une partie de la population et l'associe à une menace. Ce ministère dénote une volonté d'établir des frontières à l'intérieur d'un même pays où les habitants ne vont plus jouir des mêmes droits. Ce ministère utilise une police aux frontières pour organiser une véritable chasse à l'homme sur tout le territoire.

Il n'y a qu'un précédent de ministère ainsi dédié à une partie de la population dans l'histoire de notre pays, c'est le Commissariat aux Affaires Juives créé sous Vichy.



Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA)

Ce code multiplie les barrières à l'entrée des étrangers et restreint le droit d'asile.

Les lois et les règlements se succèdent , toujours plus restrictifs.



Circulaire de Brice Hortefeux du 01/06/2007

Cette circulaire autorise les interpellations sur les lieux de travail violant ainsi la convention n°81 de l'Organisation Internationale du Travail qui garantit l'indépendance de l'inspection du travail.



Tout près de chez nous, au CRA de Cornebarrieu:

En 2007, ont transité,  2156 personnes dont 28 familles et 43 enfants.

Les objectifs chiffrés aboutissent à des situations totalement absurdes: ainsi la préfecture de  la Haute Garonne n'a pas hésité à placer 5 ou 6 fois des personnes non expulsables dans ce centre pour des durées pouvant aller jusqu'à 32 jours.



En Europe :



Ces lois liberticides s'étendent au niveau européen.

Sous l'égide et l'impulsion de la présidence française :  signature du  pacte européen pour l'immigration édifiant une véritable Europe forteresse fermée et  repliée sur elle-même.



Cette politique  aboutit à une gestion froide et déshumanisée de l'accueil des migrants. Elle s'exprime à travers des objectifs chiffrés d'expulsions: le quantitatif prime sur la nécessaire obligation de respecter le droit des individus.



Autre conséquence : la multiplication des Centres de rétentions administratifs (CRA), véritables prisons pour des personnes n'ayant commis aucun délit. On en compte plus de 200 en Europe dont 26 en France où sont même enfermés des enfants. Selon les statistiques collectées par la CIMADE, 80 % des enfants retenus en 2007, avaient moins de 10 ans, des nourrissons de 15 mois et même des nouveaux nés ont été placés en centre de rétention. 



La France montrée du doigt:

Thomas Hammarberg, commissaire aux droits de l'homme au Conseil de l'Europe, vient de dénoncer les violations  faites par la France envers les droits de l'homme, dans son mémorandum du 20/11/2008 et pointe notamment l'arrestation des enfants dans les écoles et des personnes se rendant à la préfecture pour leur démarche.

La commission des droits de l'homme de l'ONU avait  également dénoncé ces déviances en juillet dernier.



Tout près de chez nous, au CRA de Cornebarrieu:

En 2007, ont transité,  2156 personnes dont 28 familles et 43 enfants.

Les objectifs chiffrés aboutissent à des situations totalement absurdes: ainsi la préfecture de  la Haute Garonne n'a pas hésité à placer 5 ou 6 fois des personnes non expulsables dans ce centre pour des durées pouvant aller jusqu'à 32 jours.





Ce 60ème anniversaire a donc un goût amer.

 

Les récentes mobilisations ont parfois permis un recul des autorités françaises.

Mobilisons-nous au nom des droits de l'homme, fondateurs de notre vivre ensemble.

 

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LE CERCLE DES VOISINS




Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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