En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services adaptés.

cdv logo  

Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

logo EGM Toulouse

Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

 

La plupart des migrants viennent de pays qui pourraient être riches mais qui sont en guerre, victimes de désastres écologiques ou en situation organisée de sous-développement économique, parfois les trois à la fois !

 

 

  • Dans les pays du Sud, le sous-sol, souvent très riche, est très convoité: pétrole, diamant, coltan, etc. Il est l'enjeu de nombreux conflits.

 

 

Le sol fait également les frais des appétits de consommation des pays riches : déforestation intensive, privatisation de terres auparavant utilisées en commun par les populations locales, brevetage du vivant, captation des eaux, etc. Et tout ça bien sûr sans aucun souci de l'environnement.

 

  • Des accords commerciaux injustes dictent des règles qui vont à l'encontre des intérêts des pays du Sud. Par exemple, le Mali, producteur de coton, n'a plus le droit de le transformer: une de ses principales ressources subit ainsi les aléas du cours mondial et la concurrence du coton subventionné (Espagne, États-Unis...).

 

  • En subventionnant notre agriculture et notre pêche, on fragilise les agricultures vivrières des pays du Sud car leurs produits reviennent plus chers que ceux qu'on leur vend. On condamne ainsi paysans et pêcheurs à travailler, souvent dans des conditions effroyables, pour des grands groupes qui développent des monocultures intensives (haricots verts, ananas, café, bananes,crevettes...),

 

 

Ainsi les pays du Sud ne peuvent subvenir à leurs besoins, ils sont obligés d'emprunter auprès du Fond Monétaire International (FMI) qui les oblige à adopter des plans de redressement économique au détriment de réelles politiques d'éducation ou de santé publique.

 

Ces déséquilibres créent des conflits (Afghanistan, Tchad, Irak, RDC...) dont profitent encore les industries d'armement des pays du Nord.

 

L'Union européenne avec d'autres puissances, participe à la situation catastrophique des pays du Sud qui provoque des flux migratoires et elle bâtit de surcroît une forteresse pour s'en protéger : l'Union européenne devient ainsi un espace de non droit.

 

Si les ressortissants européens peuvent voyager dans le monde entier, migrer en Europe pour ceux qui viennent des pays du Sud est interdit. Comme pour toutes les prohibitions, une vraie mafia (passeurs, fournisseurs de faux papiers, proxénètes...) peut ainsi prospérer sur ce déni de droit.

 

  • L'appareil répressif mis en place sous prétexte de filtrer et de refouler ces migrants instaure un État policier qui met en péril les droits fondamentaux de tous.
  • Le patronat exploite avec profit les travailleurs qui ont réussi à rentrer et qui sont contraints à la clandestinité.
  • De plus, les immigrés deviennent des boucs émissaires commodes. Ainsi, la politique libérale mise en œuvre à Bruxelles provoque un chômage massif, détruit les services publics, lamine les droits du travail et les droits sociaux des salariés. On fait croire à la population européenne que ce sont les immigrés qui sont responsables de cette situation.

 

 

Nous demandons le respect

du droit international et de la déclaration

universelle des droits de l'homme

 

         Équité des relations Nord-Sud

            Libre circulation des personnes

            Arrêt de la répression envers les migrants et leurs défenseurs

            Régularisation de tous les sans-papiers

 

 

EXIGEONS L'ABANDON DE TOUTE POLITIQUE MIGRATOIRE !!!

 

Collectif Volvestre-Solidaire avec les sans-papiers

 

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

Visites au CRA

Archive

Powered by mod LCA