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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Expulsé deux mois avant la naissance de son enfant français !

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Monsieur Abdulkadir A, de nationalité turque, a été interpellé le week end dernier. Ne disposant pas de titre de séjour, il a reçu un arrêté de reconduite à la frontière et a été placé au centre de rétention lundi 2 mars, son expulsion devant intervenir rapidement.

Pourtant, Abdulkadir mène une relation amoureuse avec Mlle Ingrid J., française, depuis près de deux ans. Ingrid est actuellement enceinte de plus de sept mois, la naissance de leur enfant est prévue pour le 30 avril prochain. Abdulkadir dispose d'un contrat de travail à durée indéterminée en qualité de fondeur et est parfaitement intégré au sein de la société française.

Comment peut-on séparer une femme enceinte du père de l'enfant qu'elle porte ? Comment peut on empêcher qu'un père soit présent au moment de la naissance de son enfant ? En tant que parent d'enfant français, Abdulkadir ne serait plus expulsable du territoire français et aurait droit automatiquement à un titre de séjour. Son expulsion précipitée deux mois avant la naissance de son enfant n'en est que plus injuste et inhumaine.

Nous, signataires de la pétition, exigeons la libération immédiate d'Abdulkadir afin qu'il puisse continuer à vivre auprès de sa compagne, l'accompagner dans les dernières semaines de grossesse et qu'il puisse avoir le bonheur de voir naître son enfant.

Nous demandons sa régularisation au nom du droit au respect de la vie familiale garanti par l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme.



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Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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