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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : Gomet - Margot Geay - 31/12/2020

Dans le cadre du plan pour le Logement d’abord insufflé par le gouvernement pour lutter contre le sans-abrisme, l’association ELIA est retenue depuis juillet 2020 « pour engager une réflexion sur la stratégie nationale d’accueil et d’intégration des réfugiés ». Ayant accompagné 1600 personnes vers l’autonomie et l’intégration, l’expertise de l’association a encouragé Logirem, Sogima, Famille et Provence et Erilia du Groupe Habitat en Région, à s’engager pour proposer 70 logements par an pour des personnes réfugiées dans les Bouches-du-Rhône et le Var.

Un partenariat réfléchit et méthodique

Le partenariat ne date pas d’hier entre Logirem et ELIA qui travaillent ensemble depuis 16 ans. Les deux entités ont initié ensemble un système de baux glissants pour les familles les plus vulnérables. Après l’évaluation de leur autonomie et de leur intégration, les familles peuvent devenir locataire à part entière de l’appartement confié par le bailleur social. Depuis 2004, « Logirem a ainsi mis en location 400 logements pour plus 1 200 personnes avec 90 % de réussite ».

Pour mener à bien le partenariat, les quatre établissements partenaires de l’association ont élaboré « une convention bipartite avec ELIA pour décliner un engagement réciproque sur mesure selon ses spécificités » précise un communiqué. Un volet culturel impliquant les personnes réfugiées et la mise en place d’une évaluation du processus d’intégration viendront compléter cette démarche novatrice.

 

 

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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