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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : Passeurs d'hospitalités - 18/02/2017

L’arrestation le 15 février dernier d’Haydée Sabéran, journaliste à Libération, n’est pas un cas isolé. Qu’il s’agisse de la destruction du bidonville de Calais ou de la répression de la solidarité à la frontière franco-italienne, les arrestations de journalistes couvrant les événements se multiplient, là où le gouvernement ne veut pas de témoins.

Le 20 octobre dernier, quatre journalistes britanniques travaillant pour The Independent et leur traducteur tunisien, qui couvraient les préparatifs de la destruction du bidonville, ont été arrêté-e-s et placé-e-s en garde-à-vue, dans des conditions particulièrement dégradantes. Les quatre journalistes ont été expulsé-e-s vers le Royaume-uni, et le traducteur enfermé en centre de rétention, puis libéré.

http://taranis.news/2016/11/calais-quatre-journalistes-anglais-places-en-gav-et-expulses-la-veille-de-lexpulsion-de-la-jungle/

http://www.reportdigital.co.uk/search/preview/documentary-team-richard-parry-and-lydia-hirst-macdonald-describing-their-24/0_00104891.html

 

 

Le 26 octobre, c’est Gaspar Glanz, journaliste du site Taranis News, qui est arrêté et gardé à vue pendant 33h, puis placé en contrôle judiciaire dans l’attente de son procès, contrôle judiciaire entravant son activité de journaliste, qui implique de pouvoir se déplacer.

http://taranis.news/2016/10/33h-de-garde-a-vue-vous-savez-ca-vient-den-haut-de-tout-en-haut/

À la frontière franco-italienne, le photographe indépendant Ben Art’core est arrêté le 5 août 2016 pour incitation à la rébellion, qui se transforme en outrage en vers quatre officiers de police qui ne se présenteront pas à l’audience. Son procès a eu lieu le 15 février, le verdict est attendu pour le 3 mars.

http://roya06.unblog.fr/2017/02/08/solidaires-avec-ben-art-core-au-tgi-de-nice-mercredi-82-13h30/

https://www.facebook.com/groups/123081368042139/permalink/404336879916585/

 

 

 
 

L’arrestation le 15 février dernier d’Haydée Sabéran, journaliste à Libération, n’est pas un cas isolé. Qu’il s’agisse de la destruction du bidonville de Calais ou de la répression de la solidarité à la frontière franco-italienne, les arrestations de journalistes couvrant les événements se multiplient, là où le gouvernement ne veut pas de témoins.

Le 20 octobre dernier, quatre journalistes britanniques travaillant pour The Independent et leur traducteur tunisien, qui couvraient les préparatifs de la destruction du bidonville, ont été arrêté-e-s et placé-e-s en garde-à-vue, dans des conditions particulièrement dégradantes. Les quatre journalistes ont été expulsé-e-s vers le Royaume-uni, et le traducteur enfermé en centre de rétention, puis libéré.

http://taranis.news/2016/11/calais-quatre-journalistes-anglais-places-en-gav-et-expulses-la-veille-de-lexpulsion-de-la-jungle/

http://www.reportdigital.co.uk/search/preview/documentary-team-richard-parry-and-lydia-hirst-macdonald-describing-their-24/0_00104891.html

Le 26 octobre, c’est Gaspar Glanz, journaliste du site Taranis News, qui est arrêté et gardé à vue pendant 33h, puis placé en contrôle judiciaire dans l’attente de son procès, contrôle judiciaire entravant son activité de journaliste, qui implique de pouvoir se déplacer.

http://taranis.news/2016/10/33h-de-garde-a-vue-vous-savez-ca-vient-den-haut-de-tout-en-haut/

À la frontière franco-italienne, le photographe indépendant Ben Art’core est arrêté le 5 août 2016 pour incitation à la rébellion, qui se transforme en outrage en vers quatre officiers de police qui ne se présenteront pas à l’audience. Son procès a eu lieu le 15 février, le verdict est attendu pour le 3 mars.

http://roya06.unblog.fr/2017/02/08/solidaires-avec-ben-art-core-au-tgi-de-nice-mercredi-82-13h30/

https://www.facebook.com/groups/123081368042139/permalink/404336879916585/

Dans la nuit du 19 au 20 janvier 2017, la directrice de publication de L’Âge de faire, Lisa Giachino, a été arrêtée alors qu’elle suivant un groupe d’exilés dans le cadre de son travail de journaliste pour la revue. Elle a été libérée sans poursuites.

http://www.lagedefaire-lejournal.fr/abonnez-votre-commissariat/

Au classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières, la France est au 45e rang sur 181 pays. Elle a régressé de 7 places entre 2015 et 2016, témoignage des pratiques du gouvernement actuel. Sur une durée plus longue, en 2002 elle était au 11e rang sur 134 pays.

https://rsf.org/fr/classement

https://rsf.org/fr/france

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

Visites au CRA

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