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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : RTL - 23/06/2017 - Yves Calvi et Loïc Farge

INVITÉ RTL - Le Défenseur des droits réclame instamment la réouverture d'un espace d'accueil à Calais pour les migrants, notamment pour des raisons d'hygiène.

La jungle de Calais est de retour. En fait, elle n'avait jamais disparu. D'une façon ou d'une autre, des hommes, des femmes et des enfants sont toujours sur place où dans les environs (ils sont entre 400 à 600). Ce vendredi 23 juin, le ministre de l'Intérieur se rend sur place (c'est son premier déplacement majeur), alors que la maire Natacha Bouchard refuse catégoriquement le retour d'une quelconque structure d'accueil. Elle ne veut aucun retour en arrière, après ce qu'ont vécu ses habitants pendant des années.

C'est exactement le point de vue de Gérard Collomb, qui va évaluer la situation. Mais ce n'est ni celui des associations d'entraide aux migrants, ni celui du Défenseur des droits. Jacques Toubon réclame la réouverture d'un espace d'accueil, notamment pour des raisons d'hygiène.

Un an après le démantèlement de la "jungle", il constate sur RTL qu'on se retrouve "dans la situation où un certain nombre de ceux qui ont été évacués reviennent, et surtout où viennent, par l'Italie et la Libye en particulier, de nouvelles vagues de migrants". Il poursuit : "Comme tout le monde j'ai un cœur, je compatis et j'ai envie que tout le monde vive dignement. Mais ce sont d'abord des droits insurpassables".

 

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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