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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Le contexte :

Depuis 500 ans, les Ogonis se sont installés dans la région du delta du Niger, au Nigéria. M. Micky Jackson est métis Ogoni.

Tout se passait à peu près paisiblement jusqu'à la découverte de gisements pétroliers et de gaz naturel mais l'exploitation s'est faite en faisant fi de l'écologie et de la population sur place.

Les sociétés pétrolières ont semble-t-il fermé les yeux sur les méthodes employées par le gouvernement pour exploiter "tranquillement" le pétrole et le gaz (notamment massacre de villages, répression sans merci des opposants).

C'est parce qu'il y avait pollutions notamment par le gaz brûlé, morts et aucune retombée économique sur la région que les différentes ethnies locales se sont révoltées.

Un écrivain, poète célèbre, Ken Saro Wiwa choisit la voie pacifique, mais celui-ci est  pourtant arrêté, torturé, jugé (?), puis finalement pendu en 1995 avec 8 autres opposants.

M Micky Jackson :

Devant ces faits révoltants, certains choisissent de prendre les armes contre l'armée Nigérienne. Mais l'affaire tourne mal. De nouvelles exécutions, tortures, etc. poussent certains membres de cette armée de protestation à l'exil forcé.

C'est le cas de M. Jackson ancien membre de la lutte armée du Delta du Niger en 1998-1999, exilé depuis 1999, recherché et condamné à mort par le Nigéria. Nous tenons à signaler que l'avis de recherche contre lui est toujours en cours.

En France, M. Jackson a eu une condamnation pour infraction pénale en 2007 pour laquelle il a déjà payé, mais la peine a été assortie d'une interdiction du territoire français.

A sa sortie de prison, M Jackson a fait l'objet d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière (22/1/09). Après un séjour au centre de rétention de Cornebarrieu, il a refusé d'embarquer dans l'avion le ramenant au Nigéria.

Ce qui a donné lieu à une nouvelle peine de prison pour refus d'embarquer, peine qui se termine le 25/6/09.

Certains penseront qu'il n'a que ce qu'il mérite, qu'il n'a qu'à retourner dans son pays, c'est un point de vue, chacun est libre de penser ce qu'il veut d'autant qu'il peut y avoir des arguments pertinents.

Mais au cas présent, il s'agit d'une condamnation à mort, avec tortures préliminaires. C'est plutôt dur, pour quelqu'un qui a déjà payé.

On n'est pas forcément délinquant à vie. Heureusement ! Sinon ce serait simple, il faudrait une seule condamnation : la perpétuité ou alors la mort !

M. Jackson a semble-t-il mûri en prison. Il se présente comme inconditionnel de la voie pacifique. Il y croit tellement qu'il pense que la situation peut avoir une solution rapidement.

C'est beau d'y croire ainsi, mais c'est la condition pour gagner un dur combat.

Il condamne sans appel les actions violentes et les kidnappings commis par les différents groupes armés dans le delta du Niger.

L'objectif de M. Jackson est d'alerter encore plus la communauté internationale pour qu'elle incite et aide le gouvernement Nigérien à trouver une solution équitable.

Le problème est que le Nigéria fait partie de la minorité des pays à avoir ni aboli la torture ni la peine de mort. Mais diriez-vous d'autres nations plus influentes n'ont pas montré l'exemple !

M Jackson a d'autre part suivi une formation d'agent d'entretien et a fait preuve d'une conduite exemplaire en prison. Il est déterminé à tirer un trait sur son passé de délinquant et surtout à ne pas mourir !

Aidez nous à le sauver en signant massivement la pétition, n'hésitez pas à mettre vos commentaires et à profiter de la page après signature pour proposer la pétition à vos amis : nous avons besoin de beaucoup de soutien.

Merci pour M. Jackson.

signer la petition sur mesopions.com ou bien http://www.gopetition.com/online/28018.html

ou écrivez-nous par mail à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Suivi de son dossier- démarches en cours :

Plusieurs ministères sont informés de sa situation.

L'OFPRA (Office Français de protection des Réfugiés et Apatrides) a refusé de donner suite à sa demande qui ne comprenait pas encore l'avis de recherche de la police Nigérienne au motif que la demande n'était pas crédible. Mais l'OFPRA aurait dû le convoquer comme il s'agissait de sa première demande (conformément à la directive européenne " accueil des demandeurs d'asile").

Ce refus fait actuellement l'objet d'un recours devant la Commission des réfugiés.

La cour européenne des droits de l'homme est informée, mais ne peut rien tant que toutes les voies de recours ne sont pas épuisées.

D'autres associations et ONG ont été informées.

 

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