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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : France3 Nouvelle Aquitaine - France Lemaire - 21/1/2019

Durant des mois, un comité de soutien s'est battu pour qu'Abdel, exilé soudanais, soit autorisé à demander l'asile en France. En octobre, le tribunal administratif a ordonné à la préfecture de la Creuse d’instruire son dossier. Aujourd'hui, Abdel est officiellement réfugié.

L'OFPRA, l'Office français de protection des réfugiés et apatrides vient d'accorder à Abdel le statut de réfugié. Le jeune homme de 25 ans, habitant Faux-la-Montagne, obtient de ce fait un titre de séjour de 10 ans et l'autorisation de travailler.

Aujourd'hui, le jeune Soudanais, torturé dans son pays, apprend le Français au lycée des métiers du bâtiment à Felletin et va désormais pouvoir suivre une formation de charpentier pour décrocher un CAP puis un emploi. Mais avant d'en arriver là, le chemin d'Abdel a été semé d'embuches administratives, largement dénoncées par son comité de soutien du plateau de Millevaches.

Le tribunal administratif a donné tort à la préfecture de la Creuse


Le 17 septembre 2018, le jeune homme avait été convoqué à la gendarmerie de Faux-La-Montagne puis conduit en centre de rétention, avant d’être libéré suite à un vice de procédure.

Rebondissement quelques jours plus tard : le 3 octobre, le tribunal administratif de Limoges a ordonné à la préfecture de la Creuse d’instruire le dossier de demande d’asile d’Abdel. 

Le jeune Soudanais a donc pu obtenir un dossier, et le déposer auprès de l'OFPRA qui vient de lui accorder le statut de réfugié. Mais dans un communiqué, son comité regrette le temps perdu.

il aurait pu en bénéficier dès le mois de mars 2018 si l’administration préfectorale ne s’était pas entêtée dans ses décisions illégales et inhumaines 


Le comité revient également sur "l'angoisse permanente" dans laquelle Abdel a vécu et sur la solidarité sur laquelle il a pu compter. Aujourd'hui, le jeune homme a une phrase en bouche : 

Je suis content de rester en France 

 

 

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