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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

 

LaDépêche | 31/05/2010


«La France, pays des Droits de l'homme ». On peut en douter lorsqu'on entend différents exemples d'étrangers en situation régulière, devenir par des détournements de procédures, des sans-papiers. Comme Roger, Gabonais et professeur d'espagnol dans le public de 2003 à 2008 à Clermont-Ferrand, Toulouse et Lyon. Qui parvenu en fin de contrat en 2008, se voit refuser le renouvellement de sa carte de séjour et donc de l'ouverture de ses droits au chômage. Faisant de cet enseignant un sans-papiers sans ressources. Ou comme Orane, jeune étudiante en droit, également Gabonaise, qui décide faire son droit à Toulouse en 2001, munie d'un visa long séjour étudiant. Là aussi, après avoir pourtant obtenu ses diplômes sans redoublement, elle se voit refuser le droit de passer une troisième fois le concours d'avocat, qui selon la loi, permet aux étudiants, quelles que soient leurs origines, de faire trois tentatives. Motif : ses études ne seraient pas suffisamment sérieuses.

Samedi, place St Étienne, Cécile Ntoutoume, porte-parole du comité de vigilance des communautés étrangères, des nouvelles et anciennes migrations, a interpellé le gouvernement sur ces méthodes « jugées arbitraires » par différentes associations comme la Cimade ou Clic sans Frontières. « Nous voulons sensibiliser les pays d'accueils des dangers d'une telle dérive, note la militante. Les futures lois Besson sur l'immigration sont graves de conséquences ».

 

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