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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

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Source : Médiapart - christophe gueugneau - 28/08/2020

Le navire s’est retrouvé, vendredi 28 août au soir, avec plus de 190 personnes à bord et 33 autres dans un radeau de survie mis à l’eau à ses côtés. Après de longues heures d’appels aux autorités italiennes et maltaises, des garde-côtes italiens ont fini par intervenir.

Il a fallu attendre de longues heures mais les autorités italiennes ont fini par réagir. Samedi 29 août, en fin d’après-midi, les garde-côtes italiens ont accepté de prendre en charge 49 personnes, parmi les plus vulnérables, qui se trouvaient depuis la veille, ou plus, sur le navire Louise Michel.

Depuis la nuit, la situation à bord du bateau, mis à l’eau en août et affrété par le street-artist Banksy, était devenue difficilement tenable, voire nettement dangereuse. 

Le Louise Michel est venu ces derniers jours au secours de deux embarcations de migrants en Méditerranée. Un premier sauvetage a permis de récupérer 89 personnes, dont l’une est décédée. Un second sauvetage, vendredi en début de soirée, a permis de venir au secours de 130 personnes environ. 

Le navire — et son équipage de 10 personnes — était tellement plein que 33 personnes ont dû être placées dans un radeau de survie accroché au bateau. Surchargé, le bateau n’était plus en capacité de se mouvoir normalement.

© LouiseMichel
 

« Le navire est à environ 70 milles nautiques [environ 130 kilomètres – ndlr] de Lampedusa, le port sûr le plus proche », explique à Mediapart un membre de l’équipe chargé de gérer les opérations depuis la terre ferme. « Les membres de l’équipage n’ont pas dormi de la nuit, trop occupés à soigner les personnes sauvées », poursuit-elle. 

« Les migrants sauvés vendredi sont en mauvais état de santé, certains ont des brûlures de kérosène, d’autres sont traumatisés ou avec des conditions physiques dégradées », précise-t-elle. Ils étaient partis depuis trois jours à bord d’une embarcation de fortune. 

© LouiseMichel
Samedi, les premiers appels de l’équipage aux autorités italiennes ou maltaises étaient restés lettre morte. Finalement, le Sea Watch 4, affrété par une ONG évangélique allemande en partenariat avec MSF, s’est mis en route pour porter assistance au Louise Michel. Entre-temps, les garde-côtes italiens ont fini par répondre aux appels de l’équipage.

Contrairement à ce qui avait été annoncé, ce n’est pas Pia Klemp, capitaine allemande, qui dirige le navire, mais un autre capitaine « tout aussi expérimenté », précise-t-on à Mediapart.

 

 

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