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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

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Source : Médiapart - Agence France-Presse - 12/10/2020

Une responsable d’Uber Italy, filiale du colosse américain Uber, est visée par une enquête pour exploitation de livreurs à domicile, ont indiqué lundi les médias italiens.

Une responsable d’Uber Italy, filiale du colosse américain Uber, est visée par une enquête pour exploitation de livreurs à domicile, ont indiqué lundi les médias italiens.

Les investigations, que le procureur vient de clore, visent au total 10 personnes pour exploitation de travailleurs d’Uber Eats et infractions fiscales par le biais, notamment, de fausses factures. Contacté, le secrétariat du procureur n’était pas joignable lundi.

Parmi les mis en cause: Gloria Bresciani, une « manager » de Uber Italy.

Selon l’acte d’accusation du procureur Paolo Storari, Mme Bresciani et trois autres suspects - responsables des entreprises intermédiaires Frc et Flash Road Citypar-- ont engagé des livreurs à domicile au sein de ces deux sociétés, « puis les ont affectés au groupe Uber dans des conditions d’exploitation ».

« Ils auraient profité de l’état de nécessité des travailleurs, des migrants et des demandeurs d’asile, vivant dans des centres d’accueil et originaires de zones de conflit (Mali, Nigeria, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Pakistan et Bangladesh) et se trouvant donc dans des conditions d’extrême vulnérabilité et d’isolement social ».

Les travailleurs, est-il indiqué dans l’acte d’accusation, étaient seulement « payés trois euros par livraison, quels que soient la longueur du trajet à effectuer », les conditions météorologiques et l’heure de la livraison (jour/nuit, jours fériés).

Ils ont également été « dépouillés des pourboires que les clients laissaient spontanément », et sanctionnés par « la suspension arbitraire des paiements dus pour un prétendu manque de travail ».

Dans le cadre de ce dossier, le tribunal de Milan avait décidé le 29 mai le placement sous administration judiciaire d’Uber Italy. Une audience est prévue à ce sujet le 22 octobre.

Contacté par l’AFP, Uber a indiqué que « ces derniers mois, (le groupe) avait travaillé étroitement avec l’administrateur désigné pour revoir et renforcer davantage ses procédures ». « Nous continuerons à coopérer avec les autorités et à combattre toute forme d’intermédiation illégale », a ajouté Uber dans un mail.

Mediapart n’a pas participé à la rédaction de cette dépêche, qui fait partie du flux automatisé de l’Agence France-Presse (AFP). L’AFP est une agence de presse mondiale d’origine française fournissant des informations rapides, vérifiées et complètes sur les événements qui font l’actualité nationale et internationale, utilisables directement par tous types de médias.

 

 

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