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La Dépêche | 21/08/2013 

La famille est installée sur les bancs à la sortie du métro La Vache./ Photo DDM Raphaël Cier

La famille est installée sur les bancs à la sortie du métro La Vache./ Photo DDM Raphaël Cier  

Treize réfugiés tchétchènes, quatre adultes et neuf enfants, se sont établis à la sortie du métro La Vache à Toulouse. Pour seul logement, ils disposent de deux tentes une place. Ne parlant ni français ni anglais, la communication peine à s’établir. Des lettres officielles de la préfecture de la Haute-Garonne, qu’ils détiennent, renseignent néanmoins sur leur situation : ils ont effectué une demande d’asile, afin d’obtenir le statut de réfugiés conventionnels. Cette protection est reconnue à toute personne qui répond à la définition de l’article 1.A.2 de la Convention de Genève du 28 juillet 1951, «toute personne qui, craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut, ou du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays…». On ne connaît pas les raisons précises de leur venue en France et les conditions dans lesquelles ils ont quitté la Tchétchénie. Le document en question, acté du 24 juillet, nous permet uniquement d’affirmer qu’ils vivent à Toulouse au moins depuis cette date. Difficile de déterminer quand a commencé ce campement devant le métro. Alain, jardinier pour la mairie de Toulouse, les a découverts ici hier matin, «vers 8 heures», précise-t-il. Son collègue affirme les avoir vus mercredi dernier devant l’OFII (Office Français de l’immigration et de l’intégration), situé à une centaine de mètres de la station. Ce même office n’a pas souhaité répondre à nos questions.

Au 20 août de cette année, on recense 364 demandes d’asile pour la Haute-Garonne (32 concernant des ressortissants russes). La procédure d’examen d’asile dure en moyenne 18 mois.

David Gauthier


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