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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : la dépêche - Caroline Pain - 18/10/2021

Sur les huit premiers mois de l’année 2021, la France a ainsi prononcé 31 213 refus d’entrée et réadmissions simplifiées à sa frontière avec l'Espagne, représentant une augmentation de 146% en comparaison avec la même période en 2020, selon le ministère de l'Intérieur.

Mardi 12 octobre, le Pays basque a été le théâtre d'un drame. Trois Algériens sont morts après avoir été percutés par un train. Ils venaient de franchir la frontière et cherchaient à se reposer un peu avant de poursuivre leur route.

Cet accident illustre le fait que la frontière franco-espagnole est "la deuxième porte d'entrée de l'immigration clandestine vers le territoire français, derrière l'Italie", indique le ministère de l'Intérieur à La Dépêche du Midi.

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Depuis janvier 2021, l’Espagne comptabilise effectivement 21 120 entrées irrégulières, dont 19 075 par voie maritime (+54% par rapport à la même période en 2020) et 2 045 dans les enclaves de Ceuta et Melilla (+25% par rapport à 2020) à la fois par voie terrestre et maritime.

5 222 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés dans les cinq départements frontaliers, soit +73% par rapport à 2020.

Marocains, Algériens et Maliens

Les ressortissants de pays tiers les plus interpellés à la frontière ou en zone frontalière reflètent les trois principales nationalités arrivant en Espagne par voie maritime (dont 49% aux Iles Canaries) : les Marocains occupent la première place (5 262 France ; 5 575 Espagne), devant les Algériens (5 112 FR ; 5 919 ES) et Maliens (1 940 FR ; 1 723 ES). Selon le ministère de l'Intérieur, la suspension des mesures d'éloignement vers l'Algérie et le Royaume du Maroc est "tout particulièrement exploitée par les réseaux de passeurs".

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Le gouvernement ajoute que le département des Pyrénées-Orientales subit la plus forte pression migratoire. Mais il souligne que "les refus d'entrée peuvent également être prononcés pour motif sanitaire à l’égard de ressortissants européens, entraînant une hausse conjoncturelle des mesures frontalières".

 

 

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