Source : Passeurs d'hospitalités - 18/05/2017
Alors que la formation du gouvernement et la campagne législative accaparent l’attention des médias, la répression se durcit à la frontière britannique.
À Grande-Synthe, les exilé-e-s n’ont pas disparu avec l’incendie du camp de réfugié-e-s de la Linière (voir ici et là). Les conditions de vie sont simplement devenues beaucoup plus précaires et les personnes plus vulnérables. La pression policière est forte, des patrouilles à cheval ont même été mises en place pour débusquer les exilé-e-s dans les dunes et les bois.
Aujourd’hui jeudi en fin d’après-midi, la police a saccagé les abris précaires et détruits les couvertures des quelques deux cents cinquante personnes qui dormaient dans le bois de Puythouck à Grande-Synthe https://goo.gl/maps/TJYXcqVR7yv . Des familles ont été hébergées par la mairie. Pour les autres, la vie est juste plus dure. Le temps est à la pluie.
Selon plusieurs sources, des places auraient été réservées dans des centres de rétention partout en France par le ministère de l’intérieur pour des exilé-e-s de Calais. Une importante rafle serait donc en préparation.