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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : La Dépêche - B. dv - 29/08/2017

Une petite fille âgée de deux ans et demi incarcérée avec sa mère au centre de rétention de Cornebarrieu doit sa liberté retrouvée à une erreur de la préfecture des Pyrénées Orientales qui l'avait prise… pour un garçon. À l'initiative de cette préfecture, Pincess Vincet, une jeune Nigériane de 25 ans, et sa fille Blindess John ont été extraites en fin de semaine dernière de la plateforme régionale d'accueil pour demandeurs d'asile (PRADA) de Perpignan, où elles étaient retenues en attendant d'embarquer pour l'Italie dans le cadre d'une procédure dite «Dublin». Mais au moment de monter dans l'avion où une place lui avait été réservée par les autorités françaises, la jeune femme qui était certes entrée en Europe par L'Italie, mais n'avait rien à faire dans ce pays a refusé d'embarquer. Le préfet de Perpignan a donc décidé de la placer en rétention avec son enfant au centre de rétention administrative (CRA) de Cornebarrieu qui dispose de places spéciales pour familles avec enfants. Mais son arrivée au CRA jeudi 24 août en fin de journée, l'erreur de procédure a été immédiatement constatée : en dépit de son prénom qui pouvait porter à confusion, Blindess John, n'est pas un garçon mais une petite fille. Informée de la méprise, la préfecture des Pyrénées Orientale a été contrainte de reconnaître son erreur et d'ordonner l'élargissement de la mère et de son bébé qui ont finalement été libérées le lendemain matin. Renvoyées à la rue sans aucun moyen de locomotion pour quitter le centre de rétention, Princesse et Blindess John ont été prises en charge par des membres du collectif du cercle des voisins du centre de rétention, qui les ont ramenée jusqu'à la gare Matabiau pour qu'elle puisse regagner Perpignan par le train. Régulièrement dénoncées par la Cimade et les associations de défense des droits de l'homme l'incarcération d'enfants a Cornebarrieu est une pratique fréquente. En juin dernier deux enfants y avait été placé mais cette fois à l'initiative de la préfecture de la Gironde.

Visites au CRA

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